Pour les passionnés, avoir recours à la programmation du moteur de son véhicule est un concept devenu de plus en plus apprécié. Les propriétaires de voitures s’y adonnent pour de multiples raisons, en majorité pour augmenter la puissance de leurs véhicules. Toutefois, cette intervention peut modifier le type de carburant à utiliser.
En quoi consiste la reprogrammation de moteur ?
Sommaire
La reprogrammation affecte presque tout le système de fonctionnement du moteur. Il agit effectivement sur l’ensemble des paramètres d’allumage du moteur, son régime de rotation, le turbo et l’injection. De ce fait, il engendre plus d’efforts et donc plus de puissance. Cela dit, ça peut être un peu néfaste pour le moteur dans certains cas. Pour protéger son moteur et éviter ce genre de problème, il est important de prendre en compte plusieurs points avant et pendant la reprogrammation. Parmi eux, il faut déterminer la limite définie par le constructeur du véhicule, les accessoires liés au moteur tel que le régulateur ou le radiateur sont à considérer. Pour réussir ce genre de procédé, vous devez vous fier à des spécialistes dans ce secteur.
Autres appellations de la reprogrammation moteur
Cartographie, chiptuning, ce sont tous des noms pour désigner la reprogrammation moteur, mais avec quelques différences. En principe, il s’agit de modifier le boîtier électronique ou calculateur de la voiture. La motorisation et le rendement du moteur se voient ainsi être optimisées. Le résultat attendu après cette opération est essentiellement une augmentation de la puissance. Cet accroissement est d’environ 25% en plus de puissance et 35% pour le couple.
Pour le chiptuning, l’intervention n’a pas lieu au niveau du calculateur. Plus précisément, il s’agit d’intégrer un dispositif entre l’injecteur et le calculateur de base. En redirigeant les commandes, ce procédé modifie le temps d’injection de l’injecteur. Cette technique présente les mêmes résultats que la reprogrammation, notamment une forte augmentation de puissance.
Quant à la cartographie de moteur, c’est un ensemble de données préalablement définies par les constructeurs automobiles qui contribue à l’analyse des renseignements reçus par le calculateur. Ce dernier détermine le temps d’injection à travers l’analyse de ces informations.
La reprogrammation et les différents types de stages
Pour information, le niveau de reprogrammation du moteur comporte quelques phases. Ces différentes étapes sont désignées par les termes : stock ou stage. Le nom stock fait allusion à une voiture dont le moteur ou la cartographie n’a pas été transformé. C’est-à-dire qu’elle a gardé toutes ses valeurs d’usine. D’autre part, le stage dont nous distinguons 4 types fait référence à une modification du moteur et de la cartographie.
Stage 1
Cette phase agit uniquement sur l’ECU ou Engine Control Unit, le calculateur électronique du véhicule. Autrement dit, seul le côté électrique est touché, la partie mécanique n’est donc pas concernée. La reprogrammation stage 1 agit sur l’ECU pour faire gagner en couple et en puissance. Idéalement, cette technique se fait sur des automobiles disposant de turbo. En fonction des types de voitures (4 roues ou 2 roues motrices), une reprogrammation sur-mesure est exécutée.
Stage 2
Comparé au stage 1, c’est un stade plus avancé. Avec la reprogrammation du calculateur, d’autres dispositions sont indispensables, à savoir : la mise en place d’une ligne d’échappement après catalyseur, la suppression de vanne EGR et de cata, un filtre à air sport.
Stage 3
Tout comme le stage 2, certaines modifications sont apportées aux pièces mécaniques du véhicule. Néanmoins, il s’agit de transformation encore plus développée qui permettra une montée de performance plus notable. Des pièces internes telles que les embrayages, les injecteurs ou les turbos.
Stage 4
À ce stade, la reprogrammation n’a plus aucune limite. Les améliorations exécutées ne dépendent que de vos besoins et du savoir-faire de l’expert à qui vous confiez la reprogrammation de votre véhicule.
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